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Ces deux artistes stéphanoises ont choisi de présenter le genre humain sur un mode caricatural. Mireille Faure confectionne des personnages de 30 cm environ, mais à tête de souris. Catherine Haro peint des personnes en proie à la colère ou l'amertume.

Mireille Faure confectionne des personnages à têtes de souris en fil de fer et pâte à papier.
"Les arts plastiques m’ont toujours attirée, jusqu’à ce que je plonge dans la peinture et le dessin. Puis les souris se sont invitées, installées, imposées, à mi-chemin entre le modelage et la sculpture.
Des loups ? Des renards? Plutôt des souris, mais voyez ce que vous voulez voir, saisir un instant ou se faire saisir par l’instant… Un regard, une émotion, transcrire, partager, narrer… Des moments fragiles volés à ce monde étrange où nous cohabitons, habitants d’une même terre."

Catherine Haro dresse des portraits de personnages désabusés à l'huile et au couteau.
"Ma peinture est figurative, expressionniste. Je la travaille à l’huile, au couteau, en matière épaisse. J'exacerbe le trait, je caricature les expressions, parfois jusqu’au grotesque. La toile devient un petit théâtre où les émotions se transforment en histoire. J'y mets en scène des personnages souvent féminins, ensemble. Des sujets fragiles, en équilibre précaire dans un monde plein d’incertitudes."